La nécessité de l’engagement culturel chrétien

par Y. Imbert.

Ce mois-ci un sujet tout autre que le mois dernier, et heureusement moins tragique, va nous occuper. Nous allons parler d’apologétique, ou d’engagement culturel.

À un moment où la « défense de la foi » semble faire son grand retour dans des conférences, des blogs, des formations universitaires, il est important de nous demander comment nous pouvons pratiquer l’apologétique. L’un des moyens privilégiés est à mon sens la culture contemporaine, d’où l’expression d’« apologétique culturelle » pour parler de cette présentation de la foi qui utilise les artefacts culturels de notre société. Ces « artefacts » peuvent être complexes ou ordinaires, individuels ou sociaux ; il peut s’agir des caractères de notre culture aussi bien que des derniers films.

Lire la suite sur Évangile 21.

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Yannick Imbert est professeur d’apologétique à la Faculté Jean Calvin à Aix-en-Provence.

2 comments

  1. Bonjour,

    j’ai eu l’occasion de lire votre article sur TGC – Evangile 21 lors de sa parution et vous remercie pour cette réflexion. Je découvre également votre blogue via celui de « Jean le mineur » et trouve votre démarche(rare) très, très intéressante. A explorer, donc, d’autant plus que je suis également préoccupé par ce thème (avec celui de l’éducation et de la transmission, cf les thématiques de mon propre blogue).

    A noter que la revue(non chrétienne) « L’éléphant »(que vous connaissez peut-être) est convaincue que « la culture générale et l’éducation contribueront à sauver le monde ». Une idée jugée « désuète, à l’heure où toute la connaissance du monde est à portée de clic ».
    D’autre part, « à l’approche de sa mort, Darwin reconnut à plusieurs reprises dans ses écrits que deux choses auraient perdu de leur intérêt à mesure qu’il vieillissait », comme le relève Francis Schaeffer dans « La Pollution et la mort de l’homme » (BLF, 2015) : la perte des plaisirs de l’art et de la nature. Et Francis Schaeffer déclarer être convaincu « que ce qui affecte aujourd’hui toute notre culture n’est rien d’autre que ce que Darwin avait vécu en son temps »(op. cit., p 10). Bien avant lui, Hannah Arendt faisait ce même rapprochement troublant entre la nature et la culture dans « la crise de la culture »(Folio essais, 2014, p 271).

    De quoi inciter les chrétiens à s’investir dans ce champ crucial, en effet !
    Je vais prendre la peine de suivre votre blogue, qui me paraît prometteur.

    Bien à vous et bien fraternellement,
    Pep’s

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